Aujourd’hui, j’ai voté pour le départ de François Bayrou.

Partager cette page

Recevez ma Newsletter

Veuillez saisir une adresse email valide.
Quelque chose a mal tourné. Veuillez vérifier vos entrées et réessayez.

Maintenant place à la justice sociale !

Ce 8 septembre, François Bayrou a convoqué l’Assemblée nationale pour soumettre son gouvernement à un vote de confiance. Mais derrière cette mise en scène prétendument démocratique, ce qui se joue est une déconnexion profonde entre le camp présidentiel et la réalité vécue par des millions de nos concitoyennes et concitoyens.

Le Premier ministre prétend « parler aux Français », mais il reste sourd à vos colères, à vos souffrances, à vos aspirations.

Au nom de la dette publique, il impose davantage d’austérité, frappant d’abord le monde du travail, les jeunes, les retraités modestes et toutes celles et ceux déjà précarisés, tandis que les ultra-riches restent intouchables.

Pire encore, il va jusqu’à rendre responsables les classes populaires et moyennes de l’endettement, leur reprochant de « ne pas comprendre » la gravité de la situation. Ce mépris social est dangereux : il fracture le pays et fragilise notre démocratie.

Cet après-midi à la tribune, François Bayrou a déroulé un discours crépusculaire, promettant 44 milliards d’économies, obstiné dans une politique d’austérité qui a déjà échoué, et rejetant toutes nos propositions de justice fiscale, d’investissement écologique et de renforcement des services publics.

Celles que le pays a soutenues en juin 2024 en plaçant en tête le Nouveau Front Populaire.

Par idéologie, il refuse toute alternative, quitte à foncer droit dans le mur. Après trois Premiers ministres en trois ans, voici un nouveau gouvernement à bout de souffle, miné par l’instabilité et les compromissions avec l’extrême-droite.

La chute de François Bayrou, c’est aussi celle d’Emmanuel Macron. La crise de régime, c’est lui ! Réduit à chercher un cinquième Premier ministre en seulement trois ans, à envisager une deuxième dissolution en quatorze mois, il illustre l’impasse d’un pouvoir sans cap, sans souffle et sans légitimité populaire.

Face à cela, nous, députées et députés communistes et du Nouveau Front populaire, portons une voix de résistance et de propositions.

IIl est difficile de savoir ce que le Président Macron décidera dans les jours qui viennent. Pourtant il n’y a que 2 possibilités rationnelles : respecter le verdict de juin 2024 en nommant un premier ministre du NFP ou revenir aux urnes en démissionnant, tant le refus de ses choix est immense dans le pays.

Le refus d’une politique austéritaire qui fait des ravages dans les vies quotidiennes, je l’ai entendu dans la circonscription très fort ces derniers jours.

Je l’ai entendu devant les écoles, au moment de la rentrée, où déjà trop d’enfants se retrouvent sans enseignants.

Je l’ai entendu dans les forums des associations qui s’inquiètent face aux baisses de subventions, alors même que les besoins sont immenses dans nos quartiers.

Je l’ai entendu aussi lors d’une assemblée préparant la mobilisation du 10 septembre, et je sais qu’il résonnera encore dans toutes les journées de luttes à venir.

Je serai à vos côtés dans ces combats, à l’hôpital Louis-Mourier, auprès des travailleurs d’EDF, de Géodis dans les quartiers et devant les écoles aux côtés des parents mobilisés.

Les 10 et 18 septembre, un mouvement social s’annonce et il peut tout changer !

Vous en serez ?

Bien à vous, chaleureusement