UN PETIT PLAN…

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Un petit plan. L’océan de pauvreté dans lequel se noient 9 millions d’entre nous, en France, devra donc se contenter d’un petit « Plan ». Détour de communication d’un jour pour le président des premiers de cordée dont la corde étrangle au lieu d’aider celles et ceux qui ont le moins. Un plan sans objectif, un plan de vernis minimaliste, « qui prendra du temps » et qui vient justifier encore un peu plus une société où l’inégalité est la norme, la misère une anomalie et où le pauvre, salarié-e ou chômeur-se, serait le premier « responsable » de sa situation. Comment la 6ème puissance du monde peut-elle déjà voir 1/3 de ses citoyen-ne-s ne pas pouvoir se nourrir dignement au quotidien ? Pendant ce temps, champagne au CAC 40 où l’on enregistre les meilleurs profits depuis 10 ans et chez ceux qui retiennent les 100 milliards d’euros de la fraude fiscale bien à l’abris du collectif.
En vérité, 80% des Français qui ne font pas confiance à ce gouvernement pour lutter contre la misère le ressentent bien : la politique ultra-libérale d’En Marche est précisément le coeur du système qui crée la pauvreté, qui l’entretient, l’aggrave. S’en gave.

Dans 1 mois, ce même gouvernement nous présentera un budget qui continue de s’en prendre aux retraités, aux locataires, aux familles, à celles et ceux qui se débrouillent déjà avec quelques maigres centaines d’euros par mois. Le mal-logement, les inégalités d’accès aux soins, à la culture, aux vacances attendront ! Les 300 000 bénéficiaires de la suppression de l’ISF auront eux été vite servis, dès l’année dernière, au prix d’un pognon de dingue : 4 milliards par an. Hypocrisie sans limite, mascarade sans honte.

Il est là question de beaucoup de chiffres mais nous le savons bien : il s’agit avant tout de vies, il s’agit avant tout de corps, il s’agit avant tout d’imaginaires qu’on vole. De femmes, d’hommes et d’enfants qui affrontent avec tant de courage leurs situations auxquelles les mots galère et survie collent si parfaitement.

Une société ne peut pas progresser quand elle laisse de côté autant de celles et ceux qui la constituent, qui permettent sa richesse.
Le plan du Président des riches, lui, n’a en rien changé : faire la France avec et pour ceux qui, tout là haut, ont déjà tout dans une bulle dont 95% d’entre nous sont exclus.