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J’étais ce samedi 27 janvier dans la Sarthe, à Allones, à l’invitation des communistes du département. Les services publics, plus menacés que jamais par les politiques d’En Marche, ont évidemment été au cœur des préoccupations et des discussions des nombreuses et nombreux syndicalistes, militants, fonctionnaires et habitants présents.
#Ruralité « Le recul des services publics affaiblit considérablement les territoires ruraux: santé, transports, réseaux, Poste… Des zones entières se retrouvent isolées et leurs https://t.co/SmyvXuHnXy avec. »
— Elsa Faucillon (@ElsaFaucillon) 27 janvier 2018
Fermeture de bureaux de postes en série, fermeture de gares, dégradation de trains qui parfois ne s’arrêtent plus à certains arrêts: les services postaux et les transports sont deux exemples flagrants de la politique de recul du service public qui s’abat sur les territoires ruraux depuis des années, et des années. Ce recul affaiblit et fragilise les quartiers, les villages. Il complique dans tous les domaines la vie quotidienne de leurs habitants.
Le service public, c’est le patrimoine de celles et ceux qui n’en ont pas. Si le libéralisme à visage humain porté par Macron a pu créer des attentes, de l’espoir les 6 derniers mois en ont fait déchanter beaucoup. Le lundi 22 fevrier, le président a reçu à Versailles l’élite financière privée du pays. Une consécration pour tous ceux qui bénéficient du budget des riches voté par la majorité En Marche.
« L’idée de service public s’inscrit pleinement dans le 21ème siècle. Le ´chacun pour soi’ que l’on voit aux États-Unis par exemple est loin d’être moderne! »
— Elsa Faucillon (@ElsaFaucillon) 27 janvier 2018
Ce budget, c’est celui de l’accélération de la destruction de l’essence du service public, un accès égal et continu pour les citoyens et sur tout le territoire. 1, 2 milliard d’euros en moins pour nos hôpitaux , 9 milliards en plus pour les plus riches. Difficile de voir autre chose ici qu’un transfert scandaleux des richesses publiques d’intérêt général vers des puissances privées. Dans l’attente du « ruissellement » ? L’étude de l’OXFAM, sortie en janvier, qui montre que 82% des richesses ont été absorbées par seulement 1% de la population, abat cette théorie qui nous a été si souvent opposée.
Céder le bien public à des intérêts privés, voilà le projet du gouvernement. Mise en concurrence, hausse des prix, exclusion en seraient, en seront les conséquences. Nous nous battrons, à l’Assemblée nationale, chaque fois que le gouvernement s’attaquera au conquis social et la valeur démocratique et sociale que sont les services publics.
Investir aujourd’hui des moyens humains et financiers dans l’éducation, la santé, la sécurité, la transition écologique, le logement et tant d’autres domaines, qui font la puissance solidaire et citoyenne de la France, est une nécessité avérée à affirmer.
Plutôt qu’une destruction, c’est une grande ambition que nous portons pour le service public !